« C’est un véritable honneur d’être reconnue de cette façon. Je ne fais pas le travail que je fais pour obtenir une quelconque reconnaissance, déclare Susan (Sue) Doucette, coordonnatrice provinciale du développement clinique des soins palliatifs à domicile, récipiendaire de la Médaille du roi Charles III. Mon équipe de soins à domicile, nos hospices de l’Île et tous ceux qui fournissent et soutiennent les soins palliatifs dans l’ensemble de l’Île-du-Prince-Édouard font partie intégrante de tout le travail que j’accomplis. »
Le rôle de Sue s’étend à de nombreux domaines de soins, notamment le centre provincial de soins palliatifs, le programme provincial de gériatrie et le programme provincial de soins à domicile. C’est Hospice PEI qui a proposé sa candidature pour la médaille.

Le programme provincial de soins palliatifs et Hospice PEI ne sont pas directement liés, mais ils travaillent côte à côte avec les patients et leurs familles. Ce travail s’effectue à l’hôpital et au domicile du patient, quel que soit l’endroit où il se trouve. Si les deux groupes sont impliqués, ils travaillent en équipe.

Sue a vu des personnes ayant besoin de soins palliatifs au début de sa carrière en tant qu’infirmière visiteuse avant de devenir coordonnatrice des soins palliatifs en 2015.
« Ce n’est pas quelque chose que j’avais imaginé faire, ajoute-t-elle. Cela m’a un peu effrayée, mais il faut mûrir un peu, prendre conscience de soi et savoir où l’on en est. J’ai su que j’étais passionnée par ce métier peu de temps après avoir commencé à travailler dans les soins à domicile. J’ai donc travaillé pour obtenir ma certification avant même de postuler à l’emploi. »
Sue estime qu’il reste encore beaucoup à faire pour comprendre tout ce que les soins palliatifs englobent.
« Si cette reconnaissance permet de le faire, je suis ravie de ce prix, conclut Sue. Je n’ai pas besoin de reconnaissance pour le travail que je fais, je n’ai pas besoin que quelqu’un dise que j’ai fait quelque chose d’extraordinaire, je le fais pour les gens de ma communauté et les gens de l’Île-du-Prince-Édouard. Si cela peut aider à faire passer le message, que le programme de soins palliatifs concerne vraiment les gens, l’amélioration de leur qualité de vie, y compris leur famille, et qu’il ne s’agit pas seulement de traiter la maladie, mais de considérer la personne, mentalement, socialement et spirituellement, tout ensemble. C’est ce que j’espère. »